Archives de catégorie : Les échanges

Visite à Taverham high school

Après avoir été accueillis par  Margaret Garwood, Chair of Governors and member of NNRFA, nous avons fait la visite de ce collège -lycée avec  Paul Rapley (Assistant Head of Curriculum).

Puis nous avons pu échanger et faire des projets pédagogiques et culturels avec Lucy Curran (Head of the Historical and Global Studies Faculty).

L’équipe devant l’école

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De Gauche à droite: Paul Rapley , Lucy Curran, Christophe Thierry, Margaret Garwood, Nathalie Le Gendre, Charlotte Baud et Marie Thévenet

 

 

La team du RNC/TIE à Norwich

Une partie de l’équipe du Rouen Norwich Club et This is England Festival était en visite le weekend dernier à Norwich pour découvrir la ville,  rencontrer des réalisateurs et des personnes de Cinemacity mais aussi développer des liens  avec deux collèges-lycées Taverham high school et Wymondham college. Nous en avons bien sûr profité pour rendre visite aux membres de la NNRFA.

Trois journées riches et prometteuses pour les relations entre nos deux villes jumelées.

Nathalie Le Gendre

visite de la ville en anglais

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Après le passage d’une pluie diluvienne 8 personnes se sont regroupées sur le parvis délavé de la Cathédrale auprès de Philippe, notre guide bénévole. Ayant passé une année à Cambridge dans sa jeunesse son anglais était encore tout a fait à la hauteur de nos hôtes anglais.
Notre guide nous a fait découvrir pendant 3 heures haletantes : la Cathédrale, l’église St Maclou, l’église Jeanne d’Arc ainsi que les fresques de la cour d’honneur de l’hôtel de Bourgtheroulde.
Visite originale car Philippe a su susciter un réel intérêt en mettant en exergue certains détails méconnus mettant ainsi en valeur un élément historique, l’existence d’un  sarcophage de souverain anglais ou normand, révélant ainsi un pan de l’histoire.
Nos amis anglais cultivés l’ont souvent relancé sur les imbrications que les lignées de monarques entretenaient avec la France.
À la fois courtois et taquin, Philippe mériterait le verre que nous n’avons pas eu le temps de lui offrir.

Pascal Frayssinet

Samedi 13 mai: Dernier jour en Normandie pour nos amis anglais.

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Beau temps sur Honfleur dès le matin, pour flâner autour du Vieux Bassin, déambuler sur le marché autour de l’Eglise Sainte Catherine en humant les produits du terroir, découvrir les ruelles bordées de maisons à pans de bois.

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L’après-midi, embarquement sur une vedette pour une mini-croisière entre le pont de Normandie et le port du Havre, sous un ciel digne des Impressionnistes.

L’équipe au complet:

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Francine  Lenormand

Vendredi 13 mai: Histoire de ponts.

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                 Il m’aura fallu attendre 25 ans avant de glisser sur la Seine et passer enfin par-dessous le Pont-de-Normandie, moi, qui dès 1992 en survolait le chantier pour les besoins de quelques clichés photographiques. Le petit avion Cessna a virevolté par-dessus l’ouvrage au point de me faire ressentir un douloureux vertige. Aujourd’hui, le 13 Mai 2017, à bord d’un bateau honfleurais, bien stable, en compagnie des membres du jumelage Rouen-Norwich je découvre, d’une autre manière, un ouvrage parfait qui me laissait pourtant indifférent, autrefois. Ce pont a une allure fantastique avec ses haubans qui dessinent contre le gris-bleu du ciel un délicat canevas et aussi ce tablier d’une portée de plus de 850 mètres dont le subtil profilé, en aile d’avion, peut résister à la violence des vents marins.
                Pourtant, une fois le Pont-de-Normandie dépassé vers l’amont, on distingue bien, dans les brumes fluviales, le tout premier pont suspendu qui enjamba la Seine, celui de Tancarville. Celui qui restera le plus cher à mon cœur. Dès 1965, il marquait pour moi un point de passage obligé et important, fait de fausses permissions militaires et de retours hebdomadaires du pays d’Auge à la pointe du Pays-de-Caux. Un aller-retour incessant vers mes amours…
                L’expression « De-l’autre-côté-de-l’eau » a toujours souligné la profonde fracture que le fleuve engendre entre les normandies. Au plus près de l’estuaire, le Pont-de-Tancarville, puis ce magnifique Pont-de-Normandie ont relié à jamais des terroirs et des microclimats normands. La création de ces ouvrages et, dernièrement, une seule et même région ont soudé définitivement et irrémédiablement la Normandie. Quand je pense, atterré, moi l’Angevin de naissance, qu’il a fallu des trésors de technologie et de singuliers combats politiques pour parfaire une unité que les Ducs de Normandie, dès le Xème siècle, avaient déjà en tête… Anciens et toujours Vikings, le franchissement de la Seine n’était pour eux qu’une bagatelle, une distraction en quelque sorte, un retour au source, pour vaquer de Rouen à Caen et galoper éperdument sur les grèves du Mont-Saint-Michel, comme si de rien n’était…

                                                                                                                                   Alexandre Hervé.

Jeudi 12 mai: D’une Abbaye à l’autre

Le ciel du 12 Mai 2017 fut clément, alternant passages nuageux et franc soleil. Après la sortie des entrailles de la carrière de la Maladrerie, là où fut extrait une partie de la « pierre de Caen », nous eûmes, momentanément, l’impression d’une bienfaisante bouffée de chaleur, sèche.

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                Deux exemples de l’utilisation de cette fameuse pierre s’offrirent à nos regards. L’un au pied et sur les remparts du vaste château de Caen, l’autre dans l’ouest lointain de la ville, avec  la belle silhouette blanche de l’Abbaye -aux-Hommes.

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                En cheminant par la rue Saint-Étienne on finit par aboutir sur sa magnifique esplanade. L’Abbaye-aux-Hommes, à l’instar de l’Abbaye Saint-Ouen à Rouen, abrite l’hôtel-de-ville avec un peu le même ordonnancement des anciens bâtiments bénédictins et de leur Abbatiale qui les jouxte : Saint Étienne à Caen, Saint-Ouen à Rouen. Mais dans le détail tout est différent. On aborde, en fait, l’Abbaye-aux-Hommes par l’arrière en traversant un bel écran de verdure, son esplanade ; à Rouen, il faut franchir l’entrée principale pour découvrir, à l’arrière, les  anciens  jardins de l’Abbaye ; point de devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » au fronton ; puis toujours à Caen on retrouve l’absolue intégralité des salles monacales du XVIIIème siècle : le chapitre, la sacristie, le parloir, le réfectoire tout habillé de bois. Actuellement dans ces lieux se célèbrent les mariages et s’organisent les réceptions. Dans le spacieux  et magnifique cloître on imagine facilement les jeunes mariés du XXIème siècle devant les photographes, là où les antiques moines faisaient, autrefois, leurs saintes déambulations. Au niveau du parloir on trouve encore un efficace « tableau des offices » du XVIIème avec son horloge et en-dessous les différentes activités où les moines pouvaient inclure leur affectation de la semaine.
                Il faut ressortir des bâtiments conventuels pour s’introduire dans la magnifique Abbatiale appelée, ici, l’église Saint-Étienne. Elle fut construite en quatorze ans sous Guillaume le conquérant. Sa création et l’ensemble de l’Abbaye devait racheter, vis-à-vis du pape, la faute commise par Guillaume qui avait épousé la toute belle Mathilde de Flandres, sa lointaine cousine. A l’inverse de l’Abbatiale Saint-Ouen de Rouen où se donnent des concerts d’orgue, ici, se disent toujours des grands-messes, tout contre le tombeau de Guillaume. Il avait choisi d’être enterré, ici , dans cette Normandie au ras des flots et riante, plutôt que dans la vallée de Seine creusée dans le rude plateau venté du pays-de-Caux. Détail macabre, la tombe de Guillaume fut plusieurs fois profanée et il ne reste qu’une seule relique dans la fraîcheur du tombeau.

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    A Caen, on célèbre facilement le prestigieux Guillaume le Conquérant, VIIème Duc de Normandie, alors qu’à Rouen c’est Rollon, le Viking fondateur qu’on croise dans les jardins de l’hôtel-de-ville… Malgré tout, de Rouen à Caen n’a régné qu’une seule et même dynastie, celle des redoutables Ducs de Normandie, pour une seule et même belle région, la Normandie, si riche de ses paysages verdoyants, divers et complémentaires…
   

                                                                                                               Alexandre Hervé.

vendredi 12 mai: les carrières de Caen

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On Friday, 12th May, we went to Caen. In the morning, we visited quarries. We separated into 2 groups. The visit was in English and gave to us geological, technical, historical and other wonderful information. Our guide was very nice and very good. He explained to us everything clearly and simply.

The quarry we visited was used in 1986 for the last time. Refugees used it after Caen was bombed during WWII and the father-in-law of the guide was one of the refugees and went there to hide. In the quarry, we could find limestone, la Pierre de Caen. La Pierre de Caen is very white but absorbs water, so if it has water in it and if it is freezing, it can explode. Above the quarry, a district has been built.

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Above one of the pillars in the quarry, there is a crèche. some pillars are very old, so, they have been reinforced with concrete. In winter, there are a lot of bats in the quarry. There are also wells, some are 25 meters deep, and were used to pull up blocks of la Pierre de Caen. One or two men were in a big wheel like a hamster wheel, and they walked and walked in the wheel to get la Pierre de Caen up.

A lot of cathedrals, have been built with this stone, especially Norwich Cathedral, the white tower of London, Canterbury Cathedral and Westminster, and also some castles, Hastings castle, Colchester castle … Now la Pierre de Caen is bought by Arab emirates, U. S. A and England, to build luxurious houses, it is kind of tribute to the past.

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Arthur Frayssinet