Au cœur de Paris, à deux pas de place des Vosges et à 5mn de la place de la Bastille, retrouvez un restaurant salon de thé So British.
Des plats faits maisons avec des produits frais s’inspirant des recettes britanniques, dans une ambiance vintage à la croisée des univers Harry Potter et Alice au pays des merveilles.
Fondateur d’une maison devenue symbole absolu du luxe parisien, Charles Frederick Worth (1825-1895), né en Angleterre, est une figure incontournable de l’histoire de la mode. A l’origine de la haute couture, Worth fonde la maison éponyme au 7 rue de la Paix, dont l’histoire se déploie sur quatre générations et près d’un siècle.
Présentée sur 1100 m2 au sein des grandes galeries du Petit Palais, cette rétrospective qui rassemble plus de 400 œuvres – vêtements, objets et accessoires, peintures, arts graphiques – se présente comme une vaste fresque revenant sur les créations de la maison Worth autant que sur les protagonistes qui en ont écrit l’histoire. Elle s’annonce hors normes, eu égard à la rareté et au nombre des pièces présentées provenant de prestigieuses collections internationales.
Du Second Empire aux Années Folles, une page d’histoire s’écrit : celle de l’invention de la figure du grand couturier et des mécanismes de création et de commercialisation de la mode encore en vigueur, et dont Worth pose les bases dès la fin du XIXe siècle.
L’exposition propose un dialogue saisissant et inédit entre les chefs-d’œuvre du département des Objets d’art du musée et des pièces marquantes de l’histoire de la mode contemporaine, entre les années 1960 et 2025.
Au long d’un parcours au cœur même des collections du musée, sur près de 9 000 mètres carré, c’est une centaine de silhouettes et d’accessoires qui résonnent de manière tout à tour savante, émouvante et poétique, avec l’histoire des arts décoratifs, celle des styles, des métiers d’art et de l’ornement, illustrant les liens très étroits qui unissent la mode à l’art. Autant de prêts remarquables accordés pour la première fois par quarante-cinq maisons et créateurs parmi les plus emblématiques de l’histoire de la mode. Parmi celles-ci figurent quelques créateurs /créatrices britanniques : Alexander McQueen, Duro Olowu, Erdem, Gareth Pugh, JW Anderson et Vivienne Westwood (voir ci-dessous)
Le mercredi 25 juin, rendez-vous au local d’AVF 7 rue du vieux palais, à 17H30
A l’occasion des commémorations des 250 ans de la naissance de cette jeune femme remarquable, nous proposons la conférence intitulée :
Jane Austen, l’aventure d’une publication féministe
Dans cette présentation conviviale, outre bien sûr une mise en lumière de sa biographie, et de la splendide ville de Bath, ville chère à son cœur à l’architecture magnifique (et aujourd’hui inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco), l’accent sera tout particulièrement mis sur l’histoire de la publication de ses œuvres, le monde de l’édition en Angleterre à l’époque de Jane Austen, la situation des femmes créatrices et les stratagèmes qu’elles employaient, et le destin souvent étonnant des livres pour parvenir jusqu’à nous.
C’est donc sous un angle particulièrement original que sera rendu hommage à l’une des plumes les plus vives et les plus élégantes d’Angleterre
Auteur / Intervenant : SERGE VAN DEN BROUCKE Journaliste du patrimoine historique
Kneecap, groupe de rap irlandais et trio de Belfast devient la figure de proue improbable d’un mouvement de défense des droits civiques visant à sauver leur langue maternelle.
•En ce mois de juin, est célébré le bicentenaire de la première ligne régulière de traversée de la Manche entre Dieppe et Newhaven.
•D’abord opérées par des bateaux à vapeur, ces voyages ont pris une nouvelle dimension avec l’avènement du chemin de fer, qui permet dès 1825 de relier Paris à Londres en quelques heures.
Ce qu’on y trouve:
•Pour retracer cette histoire, le Département de la Seine-Maritime s’appuie sur les collections des Archives départementales.
•À l’Hôtel du Département, une grande exposition rassemble ces documents d’époque dans les petits et grands salons, complétée de photographies sur les grilles extérieures.
•Vous y découvrirez les conditions de traversée pour les passagers, généralement sûres malgré les conditions de navigation parfois difficiles. Vous admirerez aussi l’évolution de laflotte, des premiers paquebots à aubes aux car-ferries, en passant par les cargos qui assuraient le transport de marchandises et de véhicules avant les années 1960.
•Sont aussi rassemblés des souvenirs de passagers, à travers des photographies, des films et objets publicitaires d’époque, récoltés directement auprès des normands grâce à un appel à témoignages.
Jusqu’au 22 juin, vous pouvez admirer, à la galerie MR8, une centaine de photographies,dont certaines inédites commentées par Terry Burns, demi-frère de David Bowie. Un voyage intime, émouvant, inédit à ce jour.
C’est à Rouen que le Nautilus a réussi sa première immersion
Robert Fulton
En 1794, Robert Fulton (né en Pennsylvanie) abandonne complètement la peinture pour se tourner vers la navigation à vapeur. Bien que ses idées ne soient pas reçues avec enthousiasme, il ne se démonte pas et arrive l’année suivante à Paris pour proposer son grand projet de sous-marin de guerre, le fameux Nautilus. 70 ans plus tard, Jules Verne s’inspirera de cette invention dans « Vingt mille lieux sous les mers ». Le gouvernement français rejette d’abord l’idée, puis se laisse convaincre par Fulton.
Reconstitution en coupe du Nautilus (1799) de Robert Fulton, à la Cité de la Mer (Cherbourg, Normandie)
Après une première plongée de démonstration réussie dans la Seine à Rouen, le 29 juillet 1800, le sous-marin, , construit par l’entreprise Perrier, poursuit ses essais au large du Havre et de l’anse de Camaret avant que les états majors de la Marine française ne convainquent le premier consul , Napoléon Bonaparte, d’arrêter le projet.
C’est en France également que R. Fulton rencontre, en 1801, l’ambassadeur américain, Robert R. Livingstone avec lequel il développera son projet de bateau à vapeur.
Le 9 août 1803, Robert Fulton fait naviguer sur la Seine le premier bateau à vapeur. Celui-ci avance à l’allure d’un piéton (environ 6 km/h) et effectue plusieurs manœuvres. Il embarque même plusieurs membres éminents de l’Institut. Malgré le succès de cette démonstration, Napoléon rejette l’invention de Fulton, considérant l’inventeur comme un charlatan. L’Américain retourne donc aux Etats-Unis, où il ouvre le 17 août 1807 la première ligne commerciale régulière, entre New York et Albany.
Encore une information musicale car c’est l’ouverture des réservations pour la saison 25/26
Unis par une passion pour le folk traditionnel des îles britanniques, en ce qu’il porte la voix des opprimés, les neuf musiciens du Shovel Dance chantent la solidarité à travers le temps. Leur symphonie de banjos, harpes, flûtes, trombones et violons souffle une énergie apaisante et procure de grands frissons partagés. Explorant les relations entre la musique folklorique, la culture queer, le combat féministe et l’histoire de la classe ouvrière, le concert conjugue beauté, force et charge politique uniques.
Découvrez la magie intemporelle des mélodies anglaises, depuis Didon et Énée d’Henry Purcell jusqu’au First Book of Songs or Ayres de John Dowland.
La folk anglo-saxonne, avec son duo iconique voix et guitare, puise ses racines dans la musique baroque, habitée par le luth et les mélodies envoûtantes de John Dowland et Henry Purcell. Autour de la complicité qui lie le luth de Thomas Dunford à la voix de Lea Desandre, l’Ensemble Jupiter tisse un récital conçu comme un véritable tour de chant où l’amour, la mélancolie et la passion se répondent dans une alchimie parfaite. Une immersion lumineuse et émouvante dans l’essence même de la musique.