Un intéressant reportage concernant la présence de sir Arthur Conan Doyle en Normandie, et plus précisément aux Andelys a été diffusé sur France 3 Normandie le lundi 14 aout. Serge Van Den Broucke, journaliste du patrimoine et membre du RNC y a collaboré.
Le dundee Mutin a été construit en 1927 aux Sables d’Olonne pour le corps des pilotes de la flotte et pour la formation des marins militaires. Il s’agit du plus vieux voilier de la Marine nationale et de sa plus ancienne unité navigante. C’est un navire à bord duquel la navigation se fait à l’ancienne. Les manœuvres s’effectuent encore à la main, sans concession mécanique si ce n’est le moteur. Le guindeau, l’engin qui permet de relever l’ancre, se manipule à deux.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Mutin est utilisé comme navire de pêche espion le long des côtes françaises par les militaires britanniques. Il rejoint par la suite la mer Méditerranée puis mène un périple jusqu’en mer Adriatique. Il sert alors de base arrière aux services secrets britanniques qui opèrent en Italie et en Yougoslavie. Mitraillé par des avions, il est remis en état à Caen et restitué aux Français à la fin de la guerre. Il rejoint alors l’École des mousses de Loctudy, l’École navale au Poulmic puis enfin Brest.
Nous savions déjà que la pierre de Caen avait voyagé outre-Manche pour bâtir de nombreux châteaux et bâtiments, notamment à Norwich, mais cette vidéo, commanditée par Normandie attractivité, vous apprendra bien davantage sur tous les liens qui unissent la Normandie au Royaume-Uni et à l’Irlande. C’est à l’occasion de la soirée annuelle des ambassadeurs normands, cette année intitulée » Normandy : so British, so Irish » que nous avons pu découvrir cette vidéo, spécialement conçue par Nota Bene .
À l’aube du XIIe siècle, un jeune noble normand, Walter Tyrrel, tue accidentellement le souverain d’Angleterre Guillaume Rufus, fils de Guillaume le Conquérant, que l’on surnomme le Roi Rouge. Ce geste irréparable va bouleverser son destin et celui de toute la dynastie. Il va être entraîné dans un tourbillon d’aventures ébouriffantes, de la Normandie à la Terre Sainte. Basé sur des faits réels, Sir Walter Tyrrel est un roman historique bouillonnant et spectaculaire, où les fiers chevaliers galopent bannières au vent au sommet des falaises et où de belles dames soupirent dans des couvents sinistres, écrit par un auteur anglais anonyme en 1838, qui s’inscrit dans la tradition des grandes épopées médiévales de la littérature victorienne.Salué avec enthousiasme par la critique de l’époque, le récit mêle habilement au fil de l’action haletante des protagonistes historiquement authentiques et des personnages secondaires fictifs truculents, respectant ainsi la structure du genre, que l’on reconnaît dans des œuvres britanniques majeures comme Ivanhoe ou Quentin Durward
Présentée ici dans une traduction originale, largement commentée, visant à respecter au plus près le rythme de l’intrigue et le style du texte du XIXe siècle, cette œuvre injustement oubliée, véritable petit trésor du patrimoine littéraire anglais, redécouvert après 185 ans dans la British Library de Londres, retrouve aujourd’hui un nouvel éclat. Auteur de centaines d’articles dans la presse nationale et internationale et de plusieurs livres de recherche historique, ancien rédacteur en chef de grandes revues d’architecture, Serge Van Den Broucke est spécialisé en histoire et en patrimoine,passionné par la littérature et la civilisation de la Grande-Bretagne et du monde anglo-normand. Il est, entre autres, lauréat du Prix du Journalisme 2015 décerné par la Demeure Historique, et membre de la prestigieuse Royal Historical Society. Il vit en Normandie et est membre du Rouen Norwich club!
Un article du Parisien relate la venue de l’ambassadeur de l’Inde en France, Jawed Ahsraf, vendredi 1er juillet, pour rendre un hommage à ses compatriotes morts en France pendant la Grande Guerre.
C’est en parlant avec des amis anglais de sa visite du cimetière britannique que Martine a découvert ce poème d’une jeune poétesse originaire d’Oxford. Celle-ci s’est engagée comme volontaire pendant la première guerre mondiale et a passé un mois à Rouen en 1915 en tant que vivandière, ce qui lui a inspiré son plus célèbre poème Rouen
Deux autres poèmes August 14 et After the war sur le site ci-dessous
Le mercredi 15 juin, les membres du Rouen Norwich Club ont pu participer à une visite guidée du cimetière Saint-Sever avec Madame Catherine Brandon-Delattre, membre de la Fédération des Guides de Normandie.
quelques membres du RNC
Dans un carré et son extension, appartenant désormais à la Commonwealth War Graves Commission, reposent 11 430 victimes de la Première Guerre Mondiale originaires du Royaume-Uni et des nations du Commonwealth. Il y a aussi 328 tombes pour les combattants de la Seconde Guerre Mondiale. Huit personnes issues d’autres pays y reposent également.
Australian private and poppyBrigadier General de JexCanadian unknown soldier
Pendant la Première Guerre Mondiale, Rouen a en effet servi de base arrière pour les troupes britanniques et le cimetière de Saint-Sever était ainsi lié aux nombreux hôpitaux installés dans la localité.
On peut y voir les tombes des combattants de nombreux régiments, du soldat au général, et dont huit sont restés inconnus. Si les tombes sont toutes dessinées sur le même modèle (à l’exception de deux stèles financées par des familles au tout début de la Première Guerre Mondiale, avant que ne soit entreprise cette volonté d’uniformité), il est émouvant d’y découvrir les insignes des régiments et les brèves dédicaces de certaines familles. Il est aussi intéressant de voir les tombes des soldats venant d’Inde ou de Chine par exemple.
chapelChines labour corpscrossIndian labour corps
Les alignements des pierres tombales ainsi que la chapelle sont l’œuvre du prolifique architecte Sir Reginald Blomfield. Pour les monuments, on décerne l’évidente volonté d’une certaine neutralité architecturale, même si l’inspiration reste chrétienne : une Pierre du Souvenir rappelle la forme d’un autel, la Croix du Sacrifice est ornée d’une épée.
Bien peu s’en souviennent, mais la reine Elizabeth II est venue en visite officielle à Rouen, le 19 mai 1972, accompagnée de son mari, le prince Philip. Le fameux yacht Britannia était amarré dans le port de la ville. Le couple royal, accompagné par le maire d’alors, Jean Lecanuet, est allé visiter le cimetière britannique de Saint Sever et a rendu hommage aux milliers de combattants du Commonwealth tombés pendant les combats de la première guerre mondiale. Les autorités organisatrices de cette journée n’avaient pas voulu s’attarder sur le souvenir de Jeanne d’Arc, un sujet historique embarrassant !
En Angleterre, la Déclaration des Droits de 1689 renforce les pouvoirs du Parlement et limite le rôle politique du roi. Deux groupes politiques émergent et se structurent peu à peu : les Whigs et les Tories. Comment ce nouveau modèle bipartisan influence-t-il les États-Unis et les pays européens ?
Une émission de Radio France avec Philippe Chassaigne (Historien, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Bordeaux-Montaigne et spécialiste de la Grande-Bretagne) et Rémy Duthille (Agrégé d’anglais, maître de conférences en civilisation britannique à l’Université Bordeaux Montaigne).