Le 24 septembre, nous nous étions retrouvés à l’Alliance Française pour assister à la conférence de Serge Van Den Broucke sur cette présence souvent ignorée et pourtant si importante de nos amis britanniques dans la ville de Dieppe.
Si vous n’avez pas pu assister à cet événement ou si vous souhaitez vous remémorer les anecdotes et les détails présentés par Serge, vous pouvez écouter une version audio scénarisée à présent disponible dans le podcastHastings ! On peut le retrouver, comme tous les autres épisodes, sur toutes les plateformes de diffusion (Spotify, Deezer, Itunes, Amazon Music, PodCloud, etc) et sur You Tube.
C’est avec plaisir que nous nous sommes retrouvés au bar du Radisson blu le 16 octobre pour un événement festif créé par Normandie Attractivité il y a 4 ans. L’idée est de fédérer, chaque troisième jeudi d’octobre, les amoureux de la Normandie, expatriés, étudiants, restaurateurs et ambassadeurs du monde entier autour de cette boisson emblématique.
Pour mettre en lumière ce lien Norfolk -Normandie, nous avons trinqué virtuellement avec nos amis de la NNRFA qui se retrouvaient pour une soirée cinéma français . Pour l’occasion le Radisson nous avait créé un cocktail à base de calvados, liqueur de mandarine et thé roïbos infusé à la vanille. Un délice!
Entretien avec Yvette Autain , fondatrice du Rouen Norwich Club
En mai 1959, le jumelage entre Rouen et Norwich avait été voté par le conseil municipal, mais au fil des années il s’était endormi.
En 1989 Huguette Andries Smith , consule honoraire de France en Grande-Bretagne vient à Rouen pour renouer les relations entre les deux villes. Yvette Autain, membre d’AVF (Accueil des Villes Françaises) accepte d’être la personne contact et entreprend de redynamiser l’échange en organisant un premier voyage à Norwich en 1991 avec les fidèles des cours d’anglais de Rouen-Accueil (25 participants).
Mais très vite se pose le problème des statuts et Yvette fonde une association de loi 1901, le Rouen Norwich Club, officiellement créée le 6 octobre 1991. Yvette Autain en est la présidente, Michel Lethuillier vice président. Après quelques années de fonctionnement, le RNC, qui était un club indépendant, est devenu Comité de jumelage à la demande de Monsieur Yvon Robert, Maire de Rouen à l’époque.
A partir de cette date des activités culturelles régulières vont être proposées aux adhérents. En 1996 Alain Prévost succède à Yvette Autain à la présidence puis ce sera Bernard Carpentier en 2001, Jack Warwick en 2006, Nadine Gosselin en 2010 et Christophe Thierry en 2012.
L’habitude a été prise et gardée de faire un voyage tous les deux ans à Norwich , ce qui sera à nouveau le cas en juillet 2026.
Du côté de la NNRFA, Sheila Edwards, qui était guide à Norwich, a également très vite organisé les rencontres et c’est avec grand plaisir que nos deux bâtisseuses étaient réunies en mai dernier lors de la réception prévue à l’Alliance Française.
Yvette Autain et Sheila Edwaeds
Un grand merci à tous les bénévoles qui depuis 1989 se sont succédé pour faire vivre le Rouen Norwich Club . Nous pouvons être fiers de nos 135 adhérents qui portent haut l’amitié entre le Norfolk et la Normandie.
Voici le nouveau visuel 2025 créé par @jls.phntm, notre talentueux graphiste.
Pour TIE, on casse les codes! Pas de tasse de thé, pas de black cab ni de chapeau melon, tout en subtilité on retrouve le rouge et le bleu de l’Union Jack mais aussi le vert irlandais ou le violet du chardon écossais. Une séance de courts-métrages de This is England, c’est comme l’affiche de Maxime Prieux, des vitamines en tube, de l’énergie en barre, plein d’écrans qui s’ouvrent sur des problématiques variées, un regard sur le monde multiple et toujours en mouvement, et des couleurs qui explosent dans les salles obscures. Et tout cela pour 6/4 euros? On vous attend dès le 15 novembre pour faire le plein d’énergie au milieu de la grisaille hivernale.
Lady Hamilton en bacchante (détail) par Elisabeth Vigée-Lebrun, peinture réalisée en 1790-1791 (crédit : Wilkipedia).
Un patient travail d’enquête scientifique a permis de redonner un visage à l’une des figures les plus romanesques de l’Europe du tournant du XIXe siècle : Emma, Lady Hamilton. Morte dans l’oubli à Calais en 1815, les ossements de la maîtresse de l’amiral Nelson ont fait l’objet d’examens fouillés avant d’être honorée lors d’une cérémonie dans l’église Notre-Dame.
Une enquête aux allures de roman
•Depuis plus de dix ans, Dominique Darré, un élu calaisien passionné d’histoire locale, s’était lancé sur la piste des restes disparus de Lady Hamilton. Des ossements retrouvés dans un cimetière voisin, aux côtés de tombes anglaises, ont finalement attiré son attention.
•Pour en percer le mystère, l’expertise de Philippe Charlier — médecin-légiste et spécialiste reconnu de restes historiques — a été sollicitée.
•Grâce à l’étude anthropologique, à la datation au carbone 14 et à la reconstitution faciale, les indices concordent : ces fragments pourraient bien appartenir à l’héroïne déchue.
Le crépuscule d’une icône
•Fille d’aubergiste devenue muse et mondaine, Emma Hamilton était entrée dans l’histoire en épousant un diplomate britannique puis en vivant une liaison passionnée avec Horatio Nelson.
•Leur relation, qui fit scandale et qui fut marquée par la naissance d’une fille, fut un aspect intime de l’amiral, auteur de la victoire de Trafalgar en 1805, qui lui coûta la vie et signa aussi le début du déclin d’Emma.
L’oubli et la réhabilitation
•Accablée par la pauvreté, la maladie et l’alcool, Lady Hamilton se réfugia à Calais en 1814, où elle mourut un an plus tard dans la misère. Ses restes, égarés après le déplacement d’un cimetière, s’étaient effacés des mémoires pendant deux siècles.
•Désormais, une urne funéraire trône dans une alcôve de l’église Notre-Dame. Elle est installée sur des supports amovibles, car malgré tous les résultats concordants, il reste une marge d’incertitude qui pourrait conduire à son déplacement au cas où une nouvelle découverte viendrait remettre en cause les conclusions de l’enquête.
Article recopié d’une newsletter hebdomadaire très intéressante sur le patrimoine culturel
Le réseau Moteur lève le voile sur les festivals qui feront l’actualité cinématographique de Rouen pour la saison 2025-2026
Comme chaque année à l’aube de l’automne, le réseau Moteur, qui fédère les sept festivals de cinéma de Rouen, offre aux gourmands de 7e art une mise en bouche.
Cette séance spéciale, sorte de bande-annonce de la saison des écrans de la ville, arrive ce mardi 30 septembre à 19h30 à l’Omnia. L’accès est libre et le rendez-vous ouvert à tous.
Les sept courts-métrages au programme permettront au public de se projeter vers les sept temps fort de 2025-2026, à savoir les festivals made in Rouen que sont…
Regards sur la Palestine
le Festival du film fantastique
This is England
Elles font leur cinéma
A l’Est
Ciné friendly
Le Courtivore
Six festivals présentent chacun une fiction (de 8 min pour la plus courte à 20 min pour la plus longue) tandis que le festival Regards sur la Palestine évoque sa prochaine édition à travers un documentaire de 7 min.
La projection de cette sélection sera suivie d’un moment de convivialité où les spectateurs pourront partager un verre.
Nous étions une trentaine mercredi 24 septembre à l’Alliance française pour cette présentation passionnante.
Après un rappel historique remontant à 1430, quand Jeanne d’Arc y fut enfermée puis à 1647, date à laquelle Louis XIX découvre Dieppe et tombe sous son charme, la conférence s’est concentré sur le 19ème siècle , période pendant laquelle la présence anglaise a été la plus importante. 3 à 4000 britanniques y séjournaient alors. On a pu y croiser pour les peintres Aubrey Beardsley, Walter Sickert, John Sell Cotman mais également des écrivains comme Henrietta Stannard (alias John Strange Winter) ou encore Oscar Wilde. En visitant Dieppe maintenant nous saurons pourquoi certaines maisons sont construites en briques jaunes et nous nous attarderons devant le café Suisse ou le café des tribunaux, témoins de tant d’anecdotes de cette époque.
Merci à l’Alliance Française d’accueillir toujours chaleureusement les anglophiles que nous sommes!
Pour découvrir l’histoire notre patrimoine anglo-normand, écoutez les podcasts de Serge sur son site
Prise de mesures, réflexion sur l’implantation technique, rétroplanning, nous avons fait une réunion In Situ dans la salle du domaine du chapitre que la Mairie de Bihorel nous prête pour organiser cette exposition rétrospective des dessins de Steve Bell sur la famille royale britannique.
Une trentaine d’adhérent.e.s étaient au rendez-vous ce dimanche pour assister au long métrage qui clôture la saga familiale des Crawley et reprendre contact avec notre assiociation.
Un teatime a suivi la projection, ce fut l’occasion de discuter des futurs événements que nous allons proposer pour le quatrième trimestre 2025.