Voici le nouveau visuel 2025 créé par @jls.phntm, notre talentueux graphiste.
Pour TIE, on casse les codes! Pas de tasse de thé, pas de black cab ni de chapeau melon, tout en subtilité on retrouve le rouge et le bleu de l’Union Jack mais aussi le vert irlandais ou le violet du chardon écossais. Une séance de courts-métrages de This is England, c’est comme l’affiche de Maxime Prieux, des vitamines en tube, de l’énergie en barre, plein d’écrans qui s’ouvrent sur des problématiques variées, un regard sur le monde multiple et toujours en mouvement, et des couleurs qui explosent dans les salles obscures. Et tout cela pour 6/4 euros? On vous attend dès le 15 novembre pour faire le plein d’énergie au milieu de la grisaille hivernale.
Lady Hamilton en bacchante (détail) par Elisabeth Vigée-Lebrun, peinture réalisée en 1790-1791 (crédit : Wilkipedia).
Un patient travail d’enquête scientifique a permis de redonner un visage à l’une des figures les plus romanesques de l’Europe du tournant du XIXe siècle : Emma, Lady Hamilton. Morte dans l’oubli à Calais en 1815, les ossements de la maîtresse de l’amiral Nelson ont fait l’objet d’examens fouillés avant d’être honorée lors d’une cérémonie dans l’église Notre-Dame.
Une enquête aux allures de roman
•Depuis plus de dix ans, Dominique Darré, un élu calaisien passionné d’histoire locale, s’était lancé sur la piste des restes disparus de Lady Hamilton. Des ossements retrouvés dans un cimetière voisin, aux côtés de tombes anglaises, ont finalement attiré son attention.
•Pour en percer le mystère, l’expertise de Philippe Charlier — médecin-légiste et spécialiste reconnu de restes historiques — a été sollicitée.
•Grâce à l’étude anthropologique, à la datation au carbone 14 et à la reconstitution faciale, les indices concordent : ces fragments pourraient bien appartenir à l’héroïne déchue.
Le crépuscule d’une icône
•Fille d’aubergiste devenue muse et mondaine, Emma Hamilton était entrée dans l’histoire en épousant un diplomate britannique puis en vivant une liaison passionnée avec Horatio Nelson.
•Leur relation, qui fit scandale et qui fut marquée par la naissance d’une fille, fut un aspect intime de l’amiral, auteur de la victoire de Trafalgar en 1805, qui lui coûta la vie et signa aussi le début du déclin d’Emma.
L’oubli et la réhabilitation
•Accablée par la pauvreté, la maladie et l’alcool, Lady Hamilton se réfugia à Calais en 1814, où elle mourut un an plus tard dans la misère. Ses restes, égarés après le déplacement d’un cimetière, s’étaient effacés des mémoires pendant deux siècles.
•Désormais, une urne funéraire trône dans une alcôve de l’église Notre-Dame. Elle est installée sur des supports amovibles, car malgré tous les résultats concordants, il reste une marge d’incertitude qui pourrait conduire à son déplacement au cas où une nouvelle découverte viendrait remettre en cause les conclusions de l’enquête.
Article recopié d’une newsletter hebdomadaire très intéressante sur le patrimoine culturel
Le réseau Moteur lève le voile sur les festivals qui feront l’actualité cinématographique de Rouen pour la saison 2025-2026
Comme chaque année à l’aube de l’automne, le réseau Moteur, qui fédère les sept festivals de cinéma de Rouen, offre aux gourmands de 7e art une mise en bouche.
Cette séance spéciale, sorte de bande-annonce de la saison des écrans de la ville, arrive ce mardi 30 septembre à 19h30 à l’Omnia. L’accès est libre et le rendez-vous ouvert à tous.
Les sept courts-métrages au programme permettront au public de se projeter vers les sept temps fort de 2025-2026, à savoir les festivals made in Rouen que sont…
Regards sur la Palestine
le Festival du film fantastique
This is England
Elles font leur cinéma
A l’Est
Ciné friendly
Le Courtivore
Six festivals présentent chacun une fiction (de 8 min pour la plus courte à 20 min pour la plus longue) tandis que le festival Regards sur la Palestine évoque sa prochaine édition à travers un documentaire de 7 min.
La projection de cette sélection sera suivie d’un moment de convivialité où les spectateurs pourront partager un verre.
Nous étions une trentaine mercredi 24 septembre à l’Alliance française pour cette présentation passionnante.
Après un rappel historique remontant à 1430, quand Jeanne d’Arc y fut enfermée puis à 1647, date à laquelle Louis XIX découvre Dieppe et tombe sous son charme, la conférence s’est concentré sur le 19ème siècle , période pendant laquelle la présence anglaise a été la plus importante. 3 à 4000 britanniques y séjournaient alors. On a pu y croiser pour les peintres Aubrey Beardsley, Walter Sickert, John Sell Cotman mais également des écrivains comme Henrietta Stannard (alias John Strange Winter) ou encore Oscar Wilde. En visitant Dieppe maintenant nous saurons pourquoi certaines maisons sont construites en briques jaunes et nous nous attarderons devant le café Suisse ou le café des tribunaux, témoins de tant d’anecdotes de cette époque.
Merci à l’Alliance Française d’accueillir toujours chaleureusement les anglophiles que nous sommes!
Pour découvrir l’histoire notre patrimoine anglo-normand, écoutez les podcasts de Serge sur son site
Prise de mesures, réflexion sur l’implantation technique, rétroplanning, nous avons fait une réunion In Situ dans la salle du domaine du chapitre que la Mairie de Bihorel nous prête pour organiser cette exposition rétrospective des dessins de Steve Bell sur la famille royale britannique.
Une trentaine d’adhérent.e.s étaient au rendez-vous ce dimanche pour assister au long métrage qui clôture la saga familiale des Crawley et reprendre contact avec notre assiociation.
Un teatime a suivi la projection, ce fut l’occasion de discuter des futurs événements que nous allons proposer pour le quatrième trimestre 2025.
Depuis 2010 la famille aristocratique The Crawleys et leurs domestiques suscitent l’intérêt d’un grand nombre de spectateurs à travers le monde. En six saisons nous avons suivi leur vie des années 1910 à 1930 en étant témoins des bouleversements de la société au fil de ces périodes.
Deux longs métrages ont succédé à cette série. Le 14 septembre à 14h30 Kinepolis projettera en VOST Downton Abbey 3 The Grand Finale.Cette séance sera suivie d’un Tea-Time offert par le Rouen Norwich club.
Venez nous rejoindre dimanche à Kinepolis pour découvrir le dernier opus de cette saga.
Durant l’été de l’année 1930, la famille Crawley s’accroche face à la menace que présente la disgrâce sociale lorsque Mary se trouve au centre d’un scandale public et que la famille éprouve des difficultés financières
Avec l’association amie du RNC, AVF (accueil des villes françaises)
Le public était nombreux sur les quais en ce samedi ensoleillé et c’est avec grand plaisir que nous avons pu discuter avec les rouennais en quête de découvrir notre jumelage avec la ville de Norwich. Les liens qui nous unissent avec le Norfolk et plus généralement avec le Royaume Uni perdurent de façon active depuis plus de 60 ans et nous avons à cœur de faire vivre la culture anglaise à travers de nombreuses activités que nous proposons tout au long de l’année.
Si vous n’avez pas pu venir nous rencontrer , téléchargez le pdf joint pour découvrir la vie de notre club et rejoignez-nous!
Lors d’une visite, guidée par Emma Mallen, au musée des Beaux Arts, nos adhérents ont pu découvrir cet homme et son travail. Né en 1910, fils et petit-fils d’une famille d’ébénistes du faubourg Saint- Antoine , il commence sa formation à l’école Boulle à partir de 1924 et sort major de sa promotion en 1928. Il est aussitôt intégré comme dessinateur à l’atelier Jacques Emile Rhulman, le grand créateur du style Art déco. A partir de 1934 il reprend l’entreprise familiale. Il laisse l’atelier pour le bureau d’étude et développe son style, raffiné et moderne, marqué par l’utilisation de matériaux issus de l’industrie récente comme le Formica ou le Polirey, de matières traditionnelles et d’essences exotiques précieuses. La forme en X est récurrente dans ses combinaisons et marque le Style Old.
Dans les années 60 et 70 il est à l’apogée de sa notoriété et c’est au cours de cette période qu’il va œuvrer pour la ville de Rouen : aménagement de la salle du conseil de l’hôtel de ville, mobilier de la Halle aux Toiles, espaces de travail et de réception au conseil général de la Seine Maritime, alors présidé par Jean Lecanuet. De décorateur il est devenu ensemblier et ce sont des espaces entiers qu’il va concevoir comme le salon Fontainebleau à bord du paquebot France. Ses créations n’ont jamais été industrialisées, hormis une série de fauteuils, et n’étaient pas signées. Seul son fils, Olivier Old peut en faire l’expertise, grâce à l’archivage méthodique que Maxime Old faisait.
Maison Gérard à New York est l’un des acteurs du revival des années 40 et son directeur a œuvré à la découverte de Maxime Old aux Etats Unis.
La pureté des lignes, l’élégance, le raffinement et la modernité de ses créations le placent dans les « designers » majeurs du XXème siècle