Tous les articles par Nathalie Le Gendre

Le mystère Lady Hamilton enfin percé à Calais

Lady Hamilton en bacchante (détail) par Elisabeth Vigée-Lebrun, peinture réalisée en 1790-1791 (crédit : Wilkipedia).

Un patient travail d’enquête scientifique a permis de redonner un visage à l’une des figures les plus romanesques de l’Europe du tournant du XIXe siècle : Emma, Lady Hamilton. Morte dans l’oubli à Calais en 1815, les ossements de la maîtresse de l’amiral Nelson ont fait l’objet d’examens fouillés avant d’être honorée lors d’une cérémonie dans l’église Notre-Dame.

Une enquête aux allures de roman

  • •Depuis plus de dix ans, Dominique Darré, un élu calaisien passionné d’histoire locale, s’était lancé sur la piste des restes disparus de Lady Hamilton. Des ossements retrouvés dans un cimetière voisin, aux côtés de tombes anglaises, ont finalement attiré son attention.
  • •Pour en percer le mystère, l’expertise de Philippe Charliermédecin-légiste et spécialiste reconnu de restes historiques — a été sollicitée.
  • •Grâce à l’étude anthropologique, à la datation au carbone 14 et à la reconstitution faciale, les indices concordent : ces fragments pourraient bien appartenir à l’héroïne déchue.

Le crépuscule d’une icône

  • •Fille d’aubergiste devenue muse et mondaine, Emma Hamilton était entrée dans l’histoire en épousant un diplomate britannique puis en vivant une liaison passionnée avec Horatio Nelson.
  • •Leur relation, qui fit scandale et qui fut marquée par la naissance d’une fille, fut un aspect intime de l’amiral, auteur de la victoire de Trafalgar en 1805, qui lui coûta la vie et signa aussi le début du déclin d’Emma.

L’oubli et la réhabilitation

  • •Accablée par la pauvreté, la maladie et l’alcool, Lady Hamilton se réfugia à Calais en 1814, où elle mourut un an plus tard dans la misère. Ses restes, égarés après le déplacement d’un cimetière, s’étaient effacés des mémoires pendant deux siècles.
  • •Désormais, une urne funéraire trône dans une alcôve de l’église Notre-Dame. Elle est installée sur des supports amovibles, car malgré tous les résultats concordants, il reste une marge d’incertitude qui pourrait conduire à son déplacement au cas où une nouvelle découverte viendrait remettre en cause les conclusions de l’enquête.

Article recopié d’une newsletter hebdomadaire très intéressante sur le patrimoine culturel

Projection gratuite à l’Omnia

mardi 30 septembre 19H30

Le réseau Moteur lève le voile sur les festivals qui feront l’actualité cinématographique de Rouen pour la saison 2025-2026

Comme chaque année à l’aube de l’automne, le réseau Moteur, qui fédère les sept festivals de cinéma de Rouen, offre aux gourmands de 7e art une mise en bouche.

Cette séance spéciale, sorte de bande-annonce de la saison des écrans de la ville, arrive ce mardi 30 septembre à 19h30 à l’Omnia. L’accès est libre et le rendez-vous ouvert à tous.

Les sept courts-métrages au programme permettront au public de se projeter vers les sept temps fort de 2025-2026, à savoir les festivals made in Rouen que sont…

  • Regards sur la Palestine
  • le Festival du film fantastique
  • This is England
  • Elles font leur cinéma
  • A l’Est
  • Ciné friendly
  • Le Courtivore

Six festivals présentent chacun une fiction (de 8 min pour la plus courte à 20 min pour la plus longue) tandis que le festival Regards sur la Palestine évoque sa prochaine édition à travers un documentaire de 7 min.

La projection de cette sélection sera suivie d’un moment de convivialité où les spectateurs pourront partager un verre.

NLG

Les anglais à Dieppe au XIXème siècle

Une conférence de Serge Van Den Broucke

Nous étions une trentaine mercredi 24 septembre à l’Alliance française pour cette présentation passionnante.

Après un rappel historique remontant à 1430, quand Jeanne d’Arc y fut enfermée puis à 1647, date à laquelle Louis XIX découvre Dieppe et tombe sous son charme, la conférence s’est concentré sur le 19ème siècle , période pendant laquelle la présence anglaise a été la plus importante. 3 à 4000 britanniques y séjournaient alors. On a pu y croiser pour les peintres Aubrey Beardsley, Walter Sickert, John Sell Cotman mais également des écrivains comme Henrietta Stannard (alias John Strange Winter) ou encore Oscar Wilde. En visitant Dieppe maintenant nous saurons pourquoi certaines maisons sont construites en briques jaunes et nous nous attarderons devant le café Suisse ou le café des tribunaux, témoins de tant d’anecdotes de cette époque.

Merci à l’Alliance Française d’accueillir toujours chaleureusement les anglophiles que nous sommes!

Pour découvrir l’histoire notre patrimoine anglo-normand, écoutez les podcasts de Serge sur son site

NLG

Préparation de l’exposition The Windsor tapestry

du 12 au 19 novembre au domaine du Chapitre

Prise de mesures, réflexion sur l’implantation technique, rétroplanning, nous avons fait une réunion In Situ dans la salle du domaine du chapitre que la Mairie de Bihorel nous prête pour organiser cette exposition rétrospective des dessins de Steve Bell sur la famille royale britannique.

Nous vous donnerons plus de détail début octobre.

Olivier Auvray, commissaire de l’exposition

Downton Abbey 3 The Grand Finale.

Depuis 2010 la famille aristocratique The Crawleys et leurs domestiques suscitent l’intérêt d’un grand nombre de spectateurs à travers le monde. En six saisons nous avons suivi leur vie des années 1910 à 1930 en étant témoins des bouleversements de la société au fil de ces périodes.

Deux longs métrages ont succédé à cette série. Le 14 septembre à 14h30 Kinepolis projettera en VOST Downton Abbey 3 The Grand Finale. Cette séance sera suivie d’un Tea-Time offert par le Rouen Norwich club.

Venez nous rejoindre dimanche à Kinepolis pour découvrir le dernier opus de cette saga.

Durant l’été de l’année 1930, la famille Crawley s’accroche face à la menace que présente la disgrâce sociale lorsque Mary se trouve au centre d’un scandale public et que la famille éprouve des difficultés financières

NLG

Le RNC au forum des associations

samedi 6 septembre

Avec l’association amie du RNC, AVF (accueil des villes françaises)

Le public était nombreux sur les quais en ce samedi ensoleillé et c’est avec grand plaisir que nous avons pu discuter avec les rouennais en quête de découvrir notre jumelage avec la ville de Norwich. Les liens qui nous unissent avec le Norfolk et plus généralement avec le Royaume Uni perdurent de façon active depuis plus de 60 ans et nous avons à cœur de faire vivre la culture anglaise à travers de nombreuses activités que nous proposons tout au long de l’année.

Si vous n’avez pas pu venir nous rencontrer , téléchargez le pdf joint pour découvrir la vie de notre club et rejoignez-nous!

NLG

Maxime Old, Homme d’intérieurs, un titre qui interpelle.

Lors d’une visite, guidée par Emma Mallen, au musée des Beaux Arts,  nos adhérents ont pu découvrir cet homme et son travail. Né en 1910, fils et petit-fils d’une famille d’ébénistes du faubourg  Saint- Antoine , il commence sa formation  à l’école Boulle à partir de 1924  et sort major de sa promotion en 1928. Il est aussitôt intégré comme dessinateur à l’atelier Jacques Emile Rhulman, le grand créateur du style Art déco. A partir de 1934 il reprend l’entreprise familiale. Il laisse l’atelier pour le bureau d’étude et développe son style, raffiné et moderne, marqué par l’utilisation de matériaux issus de l’industrie récente comme le Formica ou le Polirey, de matières traditionnelles et d’essences exotiques  précieuses. La forme en X est récurrente dans ses combinaisons et marque le Style Old.

Dans les années 60 et 70 il est à l’apogée de sa notoriété et c’est au cours de cette période qu’il va œuvrer pour la ville de Rouen  : aménagement de la salle du conseil de l’hôtel de ville, mobilier de la Halle aux Toiles, espaces de travail et de réception au conseil général de la Seine Maritime, alors présidé par Jean Lecanuet. De décorateur il est devenu ensemblier et ce sont des espaces entiers qu’il va concevoir comme le salon Fontainebleau à bord du paquebot France. Ses créations n’ont jamais été industrialisées, hormis une série de fauteuils, et n’étaient pas signées. Seul son fils, Olivier Old peut en faire l’expertise, grâce à l’archivage méthodique que Maxime Old faisait.

 Maison Gérard à New York est l’un des acteurs du revival des années 40 et son directeur a œuvré à la découverte de Maxime Old aux Etats Unis.

La pureté des lignes, l’élégance, le raffinement et la modernité  de ses créations le placent dans les  « designers » majeurs du XXème siècle

Une exposition à ne vraiment pas manquer!

Jacqueline Allanic

À Norwich, le château millénaire de Guillaume le Conquérant renaît après cinq ans de travaux

Le château de Norwich, dans le comté de Norfolk, en Angleterre, ouvre les portes de son sous-sol et ses remparts pour la première fois de son histoire. Tosh Lubek / Tosh Lubek – stock.adobe.com

Érigé au XI siècle pour affirmer le pouvoir normand, le château de Norwich a traversé près d’un millénaire. Restauré et repensé, il se visite désormais intégralement, abritant la plus grande collection médiévale du British Museum hors de Londres.

Un article détaillé du Figaro

Un documentaire sur cette extraordinaire rénovation passe aujourd’hui dimanche 24 août à 7:30 British time sur Channel 4. Andrew Weeks que nous avons eu le plaisir de rencontrer en juillet pour un concert avec l’ensemble Triorca à la cathédrale de Rouen a composé la musique pour ce film.

NLG