Les
Grands Corbeaux (Corvus Corax) sont de très importants résidents
permanents de la Tour de Londres.
Depuis des siècles on sait que, selon la légende, leur départ de la Tour
serait le terrible signe annonciateur de la chute du royaume, et ils
sont en conséquence l’objet de toutes les attentions. Un
garde yeoman officiel, le Maître des Corbeaux (the Ravenmaster) est même entièrement dévolu à leur entretien et à leur bien-être.
Raven chicks at the Tower of London
Depuis
la seconde quinzaine du mois de mai 2019, le groupe de sept beaux
oiseaux a vu sa population
augmenter : en effet, pour la première fois depuis 30 ans, quatre jeunes
corbeaux sont nés à la Tour, de leurs parents Huggin et Munnin. Symbole
supplémentaire, les œufs ont éclos le 23 avril, le
jour de la Saint George, le saint patron de l’Angleterre ! Le Maître des
Corbeaux actuel, Chris Skaife, en poste depuis 13 ans, leur assure leur
ration de cailles et de souris, que Munnin ,
la mère attentive, donne toutes les deux heures aux petits sans cesse
affamés. A la fin de cet été 2019, ils seront suffisamment grands pour
rejoindre le groupe. Au XVIIe siècle, le roi Charles II
avait décrété qu’au moins six corbeaux devaient résider à la Tour sans
discontinuer.
Bénéficiant de tous les soins nutritionnels et vétérinaires nécessaires (le Maître des Corbeaux a, entre autres missions, celle d’aller leur acheter chaque matin au marché de Smithfield de la viande fraîche), la vie des oiseaux dans l’enceinte de cette immense forteresse s’écoule paisiblement. Elle est d’ailleurs bien plus longue que dans la nature : le record de longévité des corbeaux royaux est actuellement détenu par un individu mort de vieillesse à l’âge de 44 ans (1884 – 1928).
Serge Vandenbroucke
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De juin 2019 à mai 2020, le musée des Beaux-Arts de Rouen accueille 10 chefs-d’œuvre de la Collection Pinault.
5 Juin 2019 – 11 Mai 2020
Une partie du tryptique Uncle of Garden de Lynette Yiadom-Boakye
Pour cette première collaboration, le musée des Beaux-Arts de Rouen a
choisi de s’intéresser aux artistes britanniques présents dans la
collection, offrant ainsi un prolongement contemporain aux liens
historiques qui existent entre la Normandie et l’Angleterre depuis le
Moyen-Âge.
Vous pourrez y découvrir des artistes de renommée internationale dont la plupart n’ont jamais été montrés à Rouen : Gilbert & George, Damien Hirst, Paul Fryer, Toby Ziegler, Lynette Yiadom-Boakye, Nigel Cooke, Jonathan Wateridge, et Keith Tyson.
Ce trois-mâts barque britannique a été construit à Southampton à partir de 1996.
The Tenacious, un des plus grands voiliers en bois navigant
Les personnes handicapées autonomes à bord
Il est un des deux seuls navires au monde à avoir été pensé, dès leur construction, pour tous les publics. Il a donc été conçu avec huit ascenseurs, des cabines adaptées, des plaques en braille et des arrimages pour fauteuils.
Grâce à ces équipements dédiés, les personnes handicapées sont totalement autonomes à bord. Et elles font partie de l’équipage de la capitaine, Barbara Campbell, une des rares femmes à diriger un navire. En plus de l’équipage de 12 personnes, 40 stagiaires peuvent embarquer : un valide pour un handicapé.
Deux concerts seront donnés par l’Orchestre Les Passerelles, l’Ensemble Vocal du Conservatoire de Grand-Couronne et l’Ensemble Vocal Cepheus sous la direction de Pascal Morvan avec Leila Galeb en soliste.L’œuvre principale qui sera donnée est le Magnificat de John Rutter (compositeur britannique né en 1945 dont le Chœur de Rouen Normandie a donné le « Requiem » et la « Mass of the Children » avec la maitrise du Conservatoire de Rouen il y a 3 ans, concert organisé par le Lions Club RVS au profit de l’association Handi Chiens).Vous avez le choix : église St Vivien de Rouen le vendredi 14 à 20h30 ou l’église de Longueil le samedi 15 juin à 20h.Ce sera un excellent intermède musical pendant l’Armada !
On sait que Thomas Edward Lawrence gagna le surnom de Lawrence d’Arabie
pour avoir été l’étrange et charismatique leader de la révolte arabe au
Moyen-Orient pendant la Première Guerre mondiale. On sait moins qu’il
passa sa jeunesse à étudier l’architecture des monuments médiévaux de
Normandie.
Peu de personnages historiques ont soulevé autant d’interrogations que T.E. Lawrence, et aujourd’hui encore, bien des aspects de son esprit complexe demeurent enveloppés de mystère. On ne le voit parfois que comme un stratège militaire d’exception excellant dans la guérilla, alors qu’il était, fondamentalement, un intellectuel brillant féru d’archéologie et de littérature classique, un écrivain talentueux, un rêveur éveillé qui, comme il le dit lui-même, a donné vie à ses songes. À la fois renfermé sur lui-même et exhibitionniste, se détestant jusqu’au masochisme en faisant subir à son corps les pires épreuves de résistance et pourtant flatté d’une renommée qui le dépassait, espion parfois retors et poète inspiré, écar…
Si comme moi, vous avez été intrigué par ce début d’article écrit par Serge Van Den Broucke sur son site anglonormanhistory, allez acheter le dernier magazine Patrimoine Normand (n°109) pour connaître la suite.
Christophe Thierry, Président du
Rouen-Norwich Club et Directeur du Festival du Court Métrage Britannique,
expose à Yport à l’Espace Jeff Friboulet du 18 mai au 29 juin 2019.
Samedi 18 mai à 18h30 avait lieu le vernissage de l’exposition Points de vue et Mémoire des lieux.
Après les discours d’usage, nous avons, à la suite de
l’artiste, voyagé en découvrant ses œuvres de Polisy à Los Angeles, en passant
par Yport, Brighton et New York…
Sur une démarche originale, à partir de cartes, de plans de villes et de régions, Christophe Thierry nous emmène en voyage sur ses lieux de vie ou de passage.
Alors que démarre la saison 8 de GOT à Winterfell, il est possible d’aller visiter les lieux de tournage près de Belfast: le château de Winterfell, la tour d’où Bran est tombé, la crypte, etc.