200 ans du TransManche

une exposition à l’hôtel du département

  • •En ce mois de juin, est célébré le bicentenaire de la première ligne régulière de traversée de la Manche entre Dieppe et Newhaven.
  • •D’abord opérées par des bateaux à vapeur, ces voyages ont pris une nouvelle dimension avec l’avènement du chemin de fer, qui permet dès 1825 de relier Paris à Londres en quelques heures.

Ce qu’on y trouve:

  • •Pour retracer cette histoire, le Département de la Seine-Maritime s’appuie sur les collections des Archives départementales.
  • •À l’Hôtel du Département, une grande exposition rassemble ces documents d’époque dans les petits et grands salons, complétée de photographies sur les grilles extérieures.
  • •Vous y découvrirez les conditions de traversée pour les passagers, généralement sûres malgré les conditions de navigation parfois difficiles. Vous admirerez aussi l’évolution de la flotte, des premiers paquebots à aubes aux car-ferries, en passant par les cargos qui assuraient le transport de marchandises et de véhicules avant les années 1960.
  • •Sont aussi rassemblés des souvenirs de passagers, à travers des photographies, des films et objets publicitaires d’époque, récoltés directement auprès des normands grâce à un appel à témoignages.

Entrée libre et gratuite, quai Jean Moulin

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Le saviez-vous?

C’est à Rouen que le Nautilus a réussi sa première immersion

Robert Fulton

En 1794, Robert Fulton (né en Pennsylvanie) abandonne complètement la peinture pour se tourner vers la navigation à vapeur. Bien que ses idées ne soient pas reçues avec enthousiasme, il ne se démonte pas et arrive l’année suivante à Paris pour proposer son grand projet de sous-marin de guerre, le fameux Nautilus. 70 ans plus tard, Jules Verne s’inspirera de cette invention dans « Vingt mille lieux sous les mers ». Le gouvernement français rejette d’abord l’idée, puis se laisse convaincre par Fulton.

Reconstitution en coupe du Nautilus (1799) de Robert Fulton, à la Cité de la Mer (Cherbourg, Normandie)

Après une première plongée de démonstration réussie dans la Seine à Rouen, le 29 juillet 1800, le sous-marin, , construit par l’entreprise Perrier, poursuit ses essais au large du Havre et de l’anse de Camaret avant que les états majors de la Marine française ne convainquent le premier consul , Napoléon Bonaparte, d’arrêter le projet.

C’est en France également que R. Fulton rencontre, en 1801, l’ambassadeur américain, Robert R. Livingstone avec lequel il développera son projet de bateau à vapeur.

Le 9 août 1803, Robert Fulton fait naviguer sur la Seine le premier bateau à vapeur. Celui-ci avance à l’allure d’un piéton (environ 6 km/h) et effectue plusieurs manœuvres. Il embarque même plusieurs membres éminents de l’Institut. Malgré le succès de cette démonstration, Napoléon rejette l’invention de Fulton, considérant l’inventeur comme un charlatan. L’Américain retourne donc aux Etats-Unis, où il ouvre le 17 août 1807 la première ligne commerciale régulière, entre New York et Albany.

Réplique du Clermont en 1907

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Shovel Dance collective

22 janvier à la Chapelle Corneille

Encore une information musicale car c’est l’ouverture des réservations pour la saison 25/26

Unis par une passion pour le folk traditionnel des îles britanniques, en ce qu’il porte la voix des opprimés, les neuf musiciens du Shovel Dance chantent la solidarité à travers le temps. Leur symphonie de banjos, harpes, flûtes, trombones et violons souffle une énergie apaisante et procure de grands frissons partagés. Explorant les relations entre la musique folklorique, la culture queer, le combat féministe et l’histoire de la classe ouvrière, le concert conjugue beauté, force et charge politique uniques.

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Songs of Passion

28 novembre chapelle lycée Corneille

Découvrez la magie intemporelle des mélodies anglaises, depuis Didon et Énée d’Henry Purcell jusqu’au First Book of Songs or Ayres de John Dowland.

La folk anglo-saxonne, avec son duo iconique voix et guitare, puise ses racines dans la musique baroque, habitée par le luth et les mélodies envoûtantes de John Dowland et Henry Purcell. Autour de la complicité qui lie le luth de Thomas Dunford à la voix de Lea Desandre, l’Ensemble Jupiter tisse un récital conçu comme un véritable tour de chant où l’amour, la mélancolie et la passion se répondent dans une alchimie parfaite. Une immersion lumineuse et émouvante dans l’essence même de la musique.

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